Légende de la photo : le groupe B.I.A, promotion 2018-19 devant un mirage III C, avion mythique de l’Armée de l’Air

  • Le jeudi 28 mars, les élèves du groupe B.I.A ont eu la chance de visiter la base aérienne 942 Jean Robert. Il s’agit d’une base un peu particulière puisque sans piste ni avion …mais c’est un lieu hautement stratégique pour la défense et la surveillance aérienne aux niveaux national et européen dans le cadre de l’OTAN.
  • En effet, cette base abrite des radars de surveillance aérienne qui couvrent une très grande partie du territoire français, ainsi qu’un centre de contrôle des aéronefs, et elle est aussi le siège du Commandement de la Défense Aérienne et des Opérations Aériennes (CDAOA), organe central dans le dispositif de planification et de conduite des opérations de l’armée de l’air, et accueille certaines  unités de ce grand commandement.
  • Nous avons été accueillis par le LCL Osdoit qui a retrouvé dans notre groupe un collègue, le LCL Jazzini, ancien pilote de chasse, aujourd’hui professeur de mathématiques et coordinateur du B.I.A au collège, c’est dire si nous étions bien guidés.
  • Nous avons découvert quelques-uns des services de la base : le COSMOS (Centre Opérationnel de Surveillance Militaire des Objets Spatiaux), le CMOA (Centre Météorologique des Opérations Aériennes) et le CCS (Centre de Coordination et de Sauvetage), parmi ceux qui n’étaient pas classés « Secret-Défense » et c’est déjà beaucoup. Ainsi nous avons appris qu’au sein du COSMOS, une surveillance constante se fait, depuis la base aérienne, de l’ensemble des objets en orbite autour de notre planète et surtout au-dessus de l’espace aérien national. Seules 5 nations au monde disposent de cette capacité, dont la France, une manière de se rappeler de la modernité et de la compétence des forces armées françaises. Même si tout ne nous a pas été révélé, secret oblige, nous avons touché du doigt la complexité de cette surveillance qui doit permettre de détecter d’éventuelles menaces mais aussi, en lien avec le C.N.E.S (Centre National d’Etudes Spatiales) de participer à la mise sur orbite de satellites grâce à notre fusée Ariane.
  • Le CMOA, en charge de l’établissement et de l’exploitation des données météorologiques au profit des opérations aériennes, et le CCS qui gère la direction nationale des opérations de recherche et de sauvetage en cas de détresse ou d’accidents d’aéronefs, ont permis la révision de notions abordées lors des cours du mercredi après-midi. La visite s’est poursuivie, après un repas pris au mess, par la présentation des différents métiers de l’Armée de l’Air et la rencontre avec un pilote de chasse venu nous expliquer son cursus au sein des forces aériennes françaises.

Une journée riche d’apprentissages et de découvertes, un accueil des plus chaleureux sur une base où nous avons pu croiser tous les uniformes et tous les grades et constater également que l’Armée de l’Air est aussi l’arme la plus féminisée en France, de quoi éveiller des vocations chez les filles qui constituent la moitié de notre groupe !